• Clins d'oeil

    Surprises, rencontres, cadeaux, arrêts sur image... offerts par le chemin chaque jour... que du bonheur!!!

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    Partie IV 

     

    Il y a une chose qui m'a vraiment manquée en Espagne, c'est le fait de pouvoir entrer dans une église quand je passe devant, et de pouvoir m'y arrêter quelques minutes.

    Ici les églises ne sont ouvertes que pour les messes et il n'est pas possible d'y prier à d'autres moments. Si une église est ouverte à d'autres moments c'est pour les touristes. Donc les gens parlent fort....

    En France je connais des gens qui ne sont pas catholiques, mais qui aiment bien, de temps en temps, aller passer quelques temps dans une église. Car ce sont des lieux spirituels. En Espagne, on n'a pas le droit. Ce sont des lieux réservés au culte, un point c'est tout!!!

    Ils disent qu'ils les ferment pour ne pas se faire voler. Car dans les églises espagnoles il y a énormément d'or. Ça brille de partout, c'est très riche (au niveau prix) et très chargé. Mais l’Église d'Espagne a la mémoire assez courte, elle oublie vite comment elle a obtenu tout cet or, et quel quantité de sang a été versée pour l'obtenir. Ce n'est pas bien chrétien tout ça...

    Les 4 points negatifs de mon chemin: Partie 4
    Église rencontrée en France, qui illustre bien cet article

    Je constate tristement que l’Église d'Espagne, pour ce que j'en ai vu, est très fermée et loin du message du Christ... C'est triste... Car j'ai croisé de nombreux pèlerins français qui avaient déjà une assez grosse dent contre l’Église. Le fait de se heurter tout le temps à une porte fermée ne réduit nullement la taille de cette dent. Et je les comprends.

    Oui, peut-être qu'en France nous n'avons plus rien dans nos églises au niveau richesses, car nous nous sommes fait voler une grande partie de ce qu'il y avait dedans. Mais au moins, les portes sont ouvertes et on peut y entrer.

    Finalement quel est l'essentiel?
    Le lieu?
    Les richesses qui y sont entreposées?
    L’esprit du lieu?

    Que chacun, quelques soient ses croyances et convictions, puisse y entrer et y passer un agréable moment dans la paix et la spiritualité du lieu.

     

     

     


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    Partie III 

     

    La nourriture en Espagne? Je n'arrive vraiment pas à m'y habituer. Ils n'ont aucun goût et ne savent pas varier les plaisirs. On trouve toujours la même chose, dans tous les menus de restaurants quelque soit la région. Pour les bars c'est tortillas ou bocadillos.

    Les bocadillos... ce n'est quand même pas compliqué de mettre des feuilles de salade ou une rondelle de tomate en plus du jambon, non? Et bien non... c'est sec de chez sec, juste le jambon dans le pain, pas de beurre ou d'huile ou rien du tout. Au mieux on a deux tranches de fromage avec. Et si on veut du bourratif un poil moins sec, on prend bocadillos de tortillas... Sur les presque deux mois passés en Espagne, je n'ai mangé que deux bons bocadillos  ( Louis a eu plus de chance car il en a eu un troisième à Guernika).

    La cuisine espagnole, je pourrais vous en parler sur 10 pages quant aux choses qui lui manquent... ah lala. Si déjà ils avaient du beurre et de la crème, tout serait meilleur.
    Ici on vous sert le steak sec, sans rien. Pas une noisette de beurre, d’échalote, de persil... il est juste archi cuit, parce qu'ici on ne te demande pas quelle cuisson tu veux; et cela sur la place principale de Lugo.

    Sans beurre... pas de pâtisseries. Par ici  ils font un peu de madeleines, archi bourratives, très bien en cale fin quand on a un creux au milieu de l'étape, mais c'est tout.

    Les 4 points negatifs de mon chemin: Partie 3
    Plato combinado de Guernika, premier et dernier manger qui était bon.

    Je rêve d'une tarte aux mirabelles avec une bonne pâte feuilletée, d'un vrai croissant, d'un éclair au chocolat, d'une brioche, d'une baguette de pain (avec du sel et qui a du goût)...

    Je rêve d'andouillettes, de boudin, de saucisses aux herbes, d'un vrai steak, d'une escalope de veau, d'une épaule de mouton... de toutes les sortes de viandes que l'on trouve en boucheries françaises.

    Je rêve d'un gratin de courgettes, d'une salade de chou blanc, d'une tartiflette, d'un gratin dauphinois, de tomates farcies, d'une quiche lorraine, d'une salade de tomates mozzarella....

    Vive la France!
    Mon pays, je t'aime!
    Rien que pour ta cuisine j'ai hâte de te retrouver...

     


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    Partie II 

     

    le deuxième point négatif de mon chemin concerne une certaine famille d'animaux... les chiens. Les hommes les adorent. Je ne comprends pas pourquoi.

    Ce qui m'agace le plus ce sont les maitres qui n'assument pas le fait d'avoir des chiens et qui ne les dressent pas en conséquence. En France ou en Espagne c'est le même constat. La différence est qu'en Espagne les chiens sont souvent en liberté, ils sont encore moins dressés, plus gros, plus nombreux et plus sauvages.

    Par exemple: aujourd'hui je ne faisais pas le malin quand un troupeau de chèvres a traversé la route devant moi, accompagné d'environ six chiens. Ceux-ci, quand ils m'ont vu, ont tous accouru vers moi en m’aboyant dessus et en me demandant de rejoindre les rangs...
    alors j'ai essayé de leur faire un cours d'anatomie associé à la philosophie, pour leur faire comprendre la différence entre une chèvre et moi-même. Ceux-ci étant têtus comme des mules... ils ne voulaient voir la différence entre une barbe et une barbichette.

    les 4 points negatifs de mon chemin: Partie 2 
    Un mouton parmi les moutons sur le Norte

    une autre fois, Louis pourrait en témoigner, sur les derniers kilomètres du Camino Primitivo nous avons vu arriver un énorme chien accompagné de deux plus petits. Ceux-ci nous aboyaient forcément dessus... Voyant la queue du grand qui frétillait, je me suis dit qu'il était content de me voir. Alors j'ai tendu la main pour lui caresser la tête. Chose à ne pas faire avec un énorme chien... car celui-ci m'a pris pour un copain et a voulu m'embrasser... très rapidement j'ai du mettre les points sur les "i" et lui apprendre les bases de la politesse. On n'embrasse pas ainsi à une première entrevue...

     

     


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    C'est bien de vouloir toujours être positif, mais au bout d'un moment on a besoin de vider un peu son sac. Ce que je me suis décidé à faire le jeudi 21 juillet en vous expliquant les quatre points les plus négatifs de mon chemin.

     

    Je commence par le pire... les mouches et les moucherons.

    Lorsque vous marchez sous de fortes chaleurs, mister bob enfoncé sur la tête, et qu'un moucheron vient faire des aller-retours devant votre faible champ de vision... cela est extrêmement désagréable. D'une part parce qu'il vous fait loucher et vous donne un air d'abruti pour ceux qui vous croisent. D'autre part parce qu'il attire votre attention sur lui, à un point tel que vous vous mettez à gesticuler et à danser avec lui pour le chasser. A ce moment la vous avez encore plus l'air d'un abruti.

    Dans ce même point négatif nous trouvons les mouches.
    Cela fait plusieurs jours que je trouve une quantité incroyable de mouches dans les albergues où je réside.
    Étant particulièrement chatouilleux, celles-ci me mettent vite dans un état nerveux déstabilisant. Moi, qui suis plutôt de nature calme, dans ces situations je passe pour un fou-dangereux aux yeux des autres pèlerins.

    A tel point qu'hier j'ai fabriqué une tapette à mouches, qui d'ailleurs n'est pas très efficace. Je vais donc devoir revoir le concept et l'améliorer. Dans deux albergues j'ai eu la chance de trouver une vraie tapette à mouches "made in italy" (les meilleures) et c'est carrément plus efficace. Par exemple, aujourd'hui dans ma chambre, je suis à une trentaine de cadavres de mouches à mon actif...

    Les 4 points negatifs de mon chemin:
    tapette à mouche artisanale en bois de ronce et sac poubelle.

    Hier, devant la faible efficacité de ma tapette maison j'ai dû trouver une autre solution. Lire ou écrire ne m'est pas possible quand des mouches se baladent sur mes oreilles ou mes doigts de pied. dans ces cas la je suis pris de spasmes qui entachent mon image sociale...

    C'est ainsi que j'ai décidé de sculpter mon bâton. Activité qui demande une concentration telle que j'en oublie les cinq mouches qui se baladent sur mes jambes. j'ai donc commencé par faire une coquille sur le pommeau du bâton. ( à l'heure où je tape cet article, je fais des flèches, des mots, des croix... mais mon opinel manque de précision, je suis donc en quête d'outils plus performants).

    Les 4 points negatifs de mon chemin:
    Début d'un long travail de patience

     

      


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    Sortie d'albergue de Castro d'Ozon a 6h30, sur la N525

     

    Hier matin, quand j'ai quitté l'albergue de Castro d'Ozon, j'ai eu droit à un cadeau magnifique.

    Toutes les phases d'un merveilleux lever de soleil.

    Tout d'abord, ça a commencé par un fin fil rose, au dessus du mont qui se trouvait à ma gauche.

    Clins d'oeil

     

    Puis, petit à petit la couleur s'est décidée à attaquer la sombre nuit. Ce combat ne fut pas long, juste le temps pour moi de monter un petit peu plus haut et le rose commençait à avoir des teintes orangées.
    Cet orange, combattant avec beaucoup d'ardeur et d'assurance, finit par remplir le décor de fond de ce mont.

    Clins d'oeil

    Un spectacle fabuleux à vivre.
    Ce fut un grand moment de joie et d'émotion, j'étais même obligé de retenir des larmes tellement c’était beau...

     

    Surprise d'une matinée sur le chemin...

    Il ne faut pas grand chose pour être heureux.

     

    Bazou a tous

    Hub

     

     


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