• Il est vrai que sur le plan on peut remarquer que le chemin fait quelques détours, 300 mètres de plus de ce côté, pour passer devant un calvaire, 400 de l'autre côté pour voir un chateau...

    Jusqu'au jour où on se pose de réelles questions quand, après avoir fait 30km, on arrive à notre destination, et on voit un panneau routier indiquant la ville de départ à 18km...

     

     

    Clins d'oeil
    arrivée sur Nieul sur l'Autise (après 35km)

     

     

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  • Sur le chemin on apprend vite à être zen.

    Pour ma part, dans mon quotidien précédant le chemin, j'étais plutôt de nature zen. J'avais comme maître-mot: "Ne t'inquiètes pas", dans de nombreuses situations, examens, etc... Ce qui peut parfois agacer certains...

    Sur le chemin on apprend vite la "zen attitude". On se rend compte que tout arrive quand il faut  et où il faut. C'est incroyable.

    Journée classique, comme par exemple aujourd'hui ( le 8  Mai 2011).
    Départ de Saint Fiacre ce matin.
    En début d'après midi, à un moment où je commençais à fatiguer, je passe devant une maison où se tenaient deux hommes (la soixantaine).

    - Bonjour Messieurs.
    - Bonjour, vous êtes un Saint jacques?
    - Oui. *sourire*
    - Vous êtes parti d'où?

    (on bavarde un peu, les femmes sortent de la maison...)

    - Vous voulez boire un café?
    - Oh, je ne vais pas vous déranger.
    - Tiens, on allait prendre un café avec une part de gâteau. Entrez donc!

    Et nous voilà partis à refaire le monde pendant 3/4 d'heure.

     

    Arrivé dans la belle ville de Clisson. Je vais sonner au presbytère (espérant pouvoir faire un article contredisant le précédent, de la samaritaine...) Mais personne ne répond.
    A l'office de tourisme, après m'avoir offert un beau tampon sur ma crédentiale, on me demande si j'ai une démarche de Foi... Parce que trois familles hebergent les pelerins croyants.
    La dame de l'OT leur téléphone, mais personne ne répond.
    Après avoir récupéré la liste je décide de visiter le château, qui  est particulièrement joli.

    40 minutes plus tard je rééssaye deux fois de contacter les personnes se trouvant sur ma liste, toujours sans succès.

    C'est ainsi qu'à contre-coeur je contacte le camping qui me dit avoir un tout petit local "pourri". Ainsi je me retrouve à traverser tout Clisson en sens inverse pour rejoindre le camping. La gérante me dit alors pouvoir m'heberger dans un grand mobile-home pour le prix du local. Je ne me fais pas prier et accepte volontier son offre.

    Petit soucis, nous sommes dimanche, et je n'ai rien à diner... A mais, nos chers amis américains ont pensé à tout. Ils ont construit un mac'donalds à 200 metres du camping. (il faut faire Compostelle pour manger mac'do.)

    Après avoir fait ma lessive, je cherche desesperement mon deuxième teeshirt... que j'ai oublié le matin à Saint Fiacre.
    Ce n'est pas grave, un Leclerc se trouve également à 200 mètres du camping et ouvre à 9h00 le lendemain matin...

     

    Ainsi va la vie du chemin... On a tout ce dont nous avons besoin, quand nous en avons besoin.

    Il doit bien en être de même dans nos vies sociétales.

    Pourquoi ne voyons-nous pas toutes ces coïncidences dans nos quotidiens?
    Pourquoi ne les provoquons-nous pas?

     

    J'ai ma petite idée, mais je vous laisse en débattre avant.

     

    Chateau de Clisson
    Le chateau de Clisson

     

     

    Je suis désolé de l'attente pour les nouveaux articles... Je n'ai pas eu l'occasion de trouver des ordinateurs depuis Nantes. Mais mes articles sont écrits dans mon carnet de route papier. Je vais donc en laisser à mon frère, pour qu'il en mette  régulièrement.

    Vous trouverez une nouvelle rubrique : Clins d'oeil qui est une rubriques regroupant des petites anecdotes du chemin.

    N'hésitez pas à aller de temps en temps sur le blog de JFF à qui je donne également des articles, différents de ceux que vous pouvez trouver ici.

     

    A bientôt petites étoiles de mon sac... ;o)

     

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  • C'était l'histoire d'un jeune qui venait de partir sur le chemin du grand Saint Jacques pour 2500 km à pieds. Seulement son sac pesait 19 kg, ses épaules sciées il se retrouve dans une petite ville charmante. Le gîte d'étape est fermé pour cause de vacances des personnes le gérant.

    A l'office de tourisme on lui donne le numéro de téléphone d'une dame qui héberge des pélerins, mais celle-ci ne répond pas.

    Du fait que ce jeune homme est catholique, qu'il part aux JMJ de Madrid, qu'il est un "bon catho", messe tous les dimanches depuis sa naissance, actif dans des mouvements de jeunes chrétiens, dans des paroisses, voulant mettre Dieu au centre de sa vie, de ses mots, de ses actions.... il se dérige au presbytère.

    Là un "bon catho" est tout embêté car très pressé, alors il envoie le jeune homme à l'autre bout de la ville pour qu'il essaye de trouver le prêtre, qui, normalement, devrait se trouver là bas. Arrivé à l'endroit en question, le jeune homme entend une voiture conduite par un jeune prêtre, qui vient à sa rencontre, prévenu par son paroissien (qui devait avoir quelques remords).

    Le prêtre dit au jeune pèlerin qu'il a au presbytère une liste de 5 anciens pelerins qui seraient susceptibles de l'heberger. Après avoir essayé de les joindre sans succès, gêné, il vérifie dans l'annuaire si les numéros sont corrects. il rééssaie sans succès. Il parle au jeune homme de logements de la ville pour les SDF...

    Pendant ce temps le jeune pèlerin, souriant intérieurement, se mord les lèvres pour ne pas raconter la parabole du bon samaritain, au prêtre qui se trouve en face de lui. Puis il décide de rappeller le numéro donné par l'office de tourisme.

    Au bout du fil une personne âgée lui répond, toute contente, qu'elle l'attend et lui donne son adresse. Le prêtre lui propose alors de l'emmener en voiture... quand même... sa conscience doit le tourmenter.

    La vieille dame, veuve, offrira un bon diner, un lit avec des draps propres... gratuitement, au jeune homme.

     

    Et Jésus de demander: "Le quel de ces trois, à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme tombé..." (Luc 10)

     

     

    Départ de Redon
    Au départ de Redon...

     

    Merci pour les différents messages que vous m'avez adressé sur les articles et dans le livre d'or. Votre soutien et vos encouragements sont précieux dans ces premiers jours de marche... Mon sac étant trop lourd, mon corps souffre. Je ne sais pas comment je vais faire pour arriver à diminuer son poids pour arriver à 12 kg. Jus qu'à maintenant j'avais un sac qui pesait 1/3 de mon poids, ce qui est beaucoup trop, surtout avec ma musculature.

    Jean François A, merci pour tes conseils pratiques quant au matériel emporté. Je vais devoir supprimer quand même une bonne partie des affaires que j'avais prévues. entre autres, la toile de tente etc...

    Quand je regarde dans des revues spécialisées ou des sites internet, le contenu de mon sac correspond exactement à ce qu'ils conseillent d'emporter, mais il pèse deux fois plus. Quelqu'un aurait il cacher des poids dedans?

     

    Ainsi, mon chemin, pour le moment ressemble plus à un chemin de croix qu'à autre chose...

    Peut être que c'est le passage obligé pour pouvoir pleinement profiter par la suite de toute la magie du chemin. Souffrir, se dépouiller complètement, revenir à l'essentiel, sentir chaque pas réalisé, chaque minute passée sur le chemin... pour ensuite s'en détacher.

     

    Pour tout vous avouer, sans vous, sans cette démarche de témoignage que j'ai entrepris, je pense que je me serai vraiment posé la question de l'arrêt.

    Mais c'est ça aussi le chemin, il faut passer par ces questions, ces doutes... pour ensuite vraiment avancer et dépasser tout celà.

     

    J'ai hâte de pouvoir croiser d'autres pélerins et marcher avec. La solitude me pèse un peu... Cela fait également partie du chemin.

     

    Je pense bien fort à vous.

    à bientôt

    Ultreïa

     

    Hub

     

     

     


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  • Premier article du carnet de route pour vous annoncer mon départ en différé...

     

    Je devais partir ce matin, mais.... Ayant peu dormi, beaucoup dansé et surtout profité pleinement du mariage de mon frère, je n'étais pas en état de prendre le chemin dès ce matin, c'est pourquoi je ne pars que demain.

    La météo est mauvaise dans le coin, mais je pense que le poids de mon sac me fera souffler assez fort pour pousser les nuages au large.

     

    En tout cas c'est le coeur léger et plein de motivation que je pars, après un si bon week end de joie et de partage en famille.

     

    Mon chemin sur d'autres blogs

     

    Mon envoi en pèlerinage par le Père Velut, lors du mariage de mon frère. Un beau moment, émouvant...

     

    Merci à tous pour votre soutien, je vous emporte tous dans mon sac.

     

    ULTREÏA!!!!!

     

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