• Histoire de Saint Jacques:

     

    Saint Jacques dit le Majeur est l'un des 12 apôtres du Christ. Il est le frère de Saint Jean.

    La Bible présente Jacques ainsi (Mt 4.21-22) : Jésus vit deux autres frères : Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père, en train d'arranger leurs filets. Il les appela. Laissant aussitôt leur barque et leur père, ils le suivirent..

    Afin de distinguer Saint Jacques le Majeur parmi ses homonymes également cités dans la Bible :

    - Saint Jacques dit le Majeur, fils de Zébédée, apôtre martyr en 44, frère de saint Jean l'Evangéliste
    - Jacques dit le Mineur, fils d'Alphée, second apôtre du nom (Mt 10.1-4 ; Mc 3.13-19)
    - Saint Jacques, le frère du Seigneur (Ga 1.19) un des principaux dirigeants de l'église de Jérusalem, martyr en 62

    Dans la Bible Jacques apparaît comme l'un des trois témoins privilégiés de la personne et de l'oeuvre de Jésus. Pour leur caractère fougueux Jacques et son frère sont surnommés par Jésus "les fils du tonnerre" (Boanergès, Mc 3.17).

    Autre preuve de leur caractère, ils firent la demande à Jésus de leur accorder de siéger dans sa gloire l'un à sa droite et l'autre à sa gauche (Mc 10.35-45 ; Mt 20.20-28 ). Jacques sera vénéré à Compostelle en Occident, Jean à Éphèse en Orient, peut-on dire ainsi qu'ils ont été exaucés ?

    Hérode-Agrippa roi de Judée fit supprimer Jacques par le glaive (Ac 12.1), en 44 à Jérusalem, afin de satisfaire les prêtres jaloux de ses succès, lesquels avaient préalablement obtenu son incarcération.

     

    Contexte.

    Les Maures pénètrent dans la péninsule en l'an 711 et en achèvent la conquête en 714, à l'exception cependant des montagnes du Nord. Cette province, restée chrétienne, est celle des Asturies aujourd'hui province d'Oviedo. De là partira plus tard la Reconquista de l'Espagne.

    Dans ce contexte, la découverte, en 813, de la sépulture du Saint aux portes de l'empire Musulman, prend une consonance de résistance à l'envahisseur. Saint Jacques est ainsi, au début, associé à l'image d'un Matamore (Matamoros, exterminateur de Maures). On trouve de nombreux tableaux (El Greco) et sculptures représentant un Santiago Matamoros sous les traits d'un chef de guerre.

    Bien qu'éloignée de l'esprit pèlerin d'aujourd'hui, cette image de héros de la reconquête guerrière plaît alors à l'aristocratie française, qui la première prendra le chemin de Compostelle, après l'évêque Godescalc parti en 950. Un courant se crée ainsi vers le lieu saint.

     

    Naissance et croissance de Compostelle.

    Le corps de Saint Jacques est découvert au début du IXè siècle. Une convention datant de 1077 signale la découverte sous les périodes du règne du roi d'Oviedo, Alphonse II et sous l'épiscopat de l'évêque Teodemir. C'est donc dans l'intervalle de recouvrement de ces deux périodes qu'il faut placer la découverte, soit de 813 à 833.

    Autre document historique, daté d'avant 875 : le Martyrologe, ouvrage revu par le moine français Usuard (à Saint-Germain-des-Prés) où il note : Les saintes reliques de Jacques, portées de Jérusalem en Espagne et déposées aux confins les plus éloignés de cette terre, y sont pieusement honorées.

    Une petite église est construite sur le lieu, qui permet le développement d'un culte d'abord local. Au cours du IXè siècle une agglomération se développe en parallèle à l'essor du pèlerinage, pour devenir au Xè siècle un centre épiscopal et commercial important. La première cathédrale est consacrée en 899.

    Compostelle est pillée et la cathédrale totalement détruite en 997 lors de l'expédition menée par Al-Mansur. Celle que l'on peut voir aujourd'hui a été construite au XIè siècle et sa façade baroque date du XVIIIè siècle.

     

    Sources: le site du chemin de Compostelle


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  • Série de vidéos promotionnelles réalisées par les diocèses btetons.

                   

                  

     

                                 


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  • Jornadas Mundiales de la Juventud

    Vigo puis Madrid, des JMJ 100% espagnoles

    Après Sydney en 2008, le monde a rendez-vous à Madrid... et la Bretagne aussi !
    La capitale espagnole s’apprête en effet à recevoir les JMJ 2011, les XXVIème Journées Mondiales de la Jeunesse. Plus d’un million et demi de jeunes sont attendus ! Ces JMJ sont les deuxièmes organisées par l’Espagne, après Saint-Jacques de Compostelle en 1989.

     

    Le thème des JMJ 2011

    Le thème choisi par Benoît XVI pour ces XXVIème Journées Mondiales de la Jeunesse est : “Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi” (cf. Col 2,7).
    Dans sa lettre aux jeunes à l’occasion des JMJ 2010, Benoît XVI nous invite à ne pas rester dans une foi faite de certitudes, mais à chercher dans la relation avec Jésus le sens de notre vie, sans craindre de se laisser bousculer : “N’ayez pas peur d’affronter ces questions ! Loin de vous accabler, elles traduisent les grandes aspirations, qui sont présentes dans votre coeur”.

     
                                              

    sources: site internet des JMJ Made In Bretagne


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  • Histoire des JMJ

     

    Messe de clôture des JMJ 2005 de CologneJean-Paul II a toujours manifesté une attention particulière pour les jeunes, lui qui leur avait lancé au soir de son élection : « Vous êtes l’avenir du monde et l’espérance de l’Eglise ».

    En 1984, Jean-Paul II invitait les jeunes à se rassembler, à Rome, afin de célébrer un jubilé spécial pour la jeunesse. Ce premier rendez-vous rassembla près de 300 000 jeunes. A cette occasion, Jean-Paul II leur confia la Croix de l’Année Sainte. Celle-ci est aujourd’hui le symbole des JMJ et a parcouru tous les pays où elles ont été organisées.

    Les jeunes répondent à l'appel pour suivre le ChristEn 1985, déclarée année internationale de la jeunesse par l’ONU, 450 000 jeunes participent à un rassemblement sur le thème : « Soyez toujours prêts à rendre compte de votre espérance » (1 P 3, 15).

    Le succès de ces deux grands rassemblements a encouragé Jean-Paul II à créer officiellement les JMJ. Célébrées chaque année le dimanche des Rameaux, les JMJ prennent tous les 2 à 3 ans la forme d’un grand rassemblement qui réunit les jeunes du monde entier, dans la joie, avec le Pape.

     

    source: http://www.jmj2011madrid.catholique.fr/histoire-des-jmj


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  • Que sont les JMJ ?

    Les JMJ rassemblent des jeunes d'horizons variés pour un temps d'échangeLes Journées Mondiales de la Jeunesse (« JMJ »), organisées par l’Église catholique depuis 1986 et ouvertes à tous, réunissent tous les deux ou trois ans les jeunes du monde entier dans une grande métropole, en présence du Pape. Les JMJ sont le plus grand rassemblement de jeunes au monde.

    Les JMJ sont d'abord un temps d'échange et de rencontre entre jeunes d'horizons divers, qui permet à chacun de « développer son propre dialogue avec le Christ »1.

    Cette rencontre, essentielle, est au coeur de la JMJ : pendant trois jours, les jeunes sont appelés à vivre des temps de Catéchèse et à participer au Festival de la Jeunesse, qui est une expression culturelle, actuelle et dynamique, de la foi. De plus, les jeunes sont invités à rencontrer les habitants du pays hôte lors des Journées en Diocèse, dans la semaine qui précède les JMJ.

     

    L'occasion de découvrir un visage nouveau de l'EgliseLes JMJ sont un pèlerinage de la foi : les jeunes quittent leur pays, leurs habitudes, pour prendre un temps de partage et de réflexion sur le sens de leur vie et leur relation avec Dieu. Elles culminent lors du rassemblement de tous les jeunes pour la Veillée avec le Pape et la Messe finale, au cours de laquelle les jeunes sont envoyés dans le mond  e pour y partager les fruits de leur expérience.

     

     

     

     « Je souhaite à chacun et à chacune de vous de découvrir ce regard du Christ, et d'en faire l'expérience jusqu'au bout. Je ne sais à quel moment de votre vie. Je pense que cela se produira au moment le plus nécessaire : peut-être au temps de la souffrance, peut-être à l'occasion du témoignage d'une conscience pure, comme dans le cas de ce jeune homme de l'Évangile, ou peut-être justement dans une situation opposée, quand s'impose le sens de la faute, le remords de la conscience : le Christ regarda Pierre à l'heure de sa chute, après qu'il eut renié son Maître par trois fois. Il est nécessaire à l'homme, ce regard aimant : il lui est nécessaire de se savoir aimé, aimé éternellement et choisi de toute éternité »2

    cf site http://www.jmj2011madrid.catholique.fr


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