• Bretelles & Co.    Ce n'est pas le nom d'une nouvelle enseigne remettant au goût du jour ces outils forts pratiques de maintien vestimentaire. Mais c'est bel et bien, encore, une histoire de flèches jaunes, coquilles et autres tarabiscotages pèlerins.

    Je me devais de relayer cette heureuse information de la caminosphère française car elle concerne mon itinéraire de 2011 et ainsi, elle peut intéresser les visiteurs du blog qui préparent une aventure jacquaire.

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  • Projet à soutenir 

    Ultreïa... Suseïa...
    toujours plus loin...
    toujours plus haut!!!

    "Maman, je veux aller sur le chemin de Compostelle et je te promets que, même si j'ai mal aux pieds, j'irai jusqu'au bout."


    C'est ainsi que Céline a décidé d'emmener son fils de 7 ans, Santiago, sur les chemins de Compostelle de Saint-Palais à Cabo Fisterra (cap Finisterre). Mais ce projet est bien plus qu'un simple pèlerinage...

     

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    Marcher. Eloge des chemins et de la lenteur - David Le Breton

     

    "Contrairement à la route, le chemin est un appel à la lenteur et non à la vitesse, à la rêverie et non à la vigilance, à la flânerie et non à l'utilité d'un parcours à accomplir, il procure la confiance et non la menace. Il ouvre à la découverte, à la surprise, à l'exploration. Il invite à la liberté."

     

    C'est avec beaucoup de poésie et d'amour que David Le Breton nous partage son regard sur le chemin. De la petite promenade quotidienne à la marche de plusieurs mois, avec l'aide d'extraits de nombreux auteurs, il nous dépeint toute la singularité de la magie du chemin. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire le livre de David Le Breton. Il arrive à embellir les pensées par la manière avec laquelle il décrit la marche et les chemins. C'est pourquoi j'ai décidé de vous partager quelques passages de son écrit. Nombreuses sont les phrases qui peuvent en être extraites, telles des citations...

    Dans l'extrait d'introduction, on retrouve toute la comparaison entre le monde du quotidien que l'on quitte (la route), pour découvrir celui imposé par le chemin. Je pense que tout marcheur sera d'accord avec le terme de "liberté". C'est drôle, à postériori, de voir comme on se sentait libre sur le chemin.

     

    "Un chemin est une ligne de vie, une veine de la terre alimentant un réseau sans fin."

    J'aime ce parallèle entre le réseau sanguin, vital à l'Homme, et les chemins qui parsèment la Terre. Ces chemins, signes d'humanité...

    "J. Lacarrière dit son désaroi à plusieurs reprises quand il demande une direction et qu'on lui répond: "C'est facile, c'est tout droit." Derrière la simplicité de la phrase, dit-il, il y a toute une philosophie du chemin, deux manières opposées de concevoir la marche. Elle "signifie ou bien tout droit en direction, c'est à dire en allant le plus possible dans la direction choisie, ou bien, tout en restant toujours sur le même chemin, même s'il tourne et retourne ou revient en arrière, autrement dit, quelle que soit sa direction"."

    Ce passage m'a beaucoup amusé. Du fait que j'ai emprunté des chemins peu fréquentés et que, de Santiago à El Escorial, j'étais en sens inverse, j'ai souvent demandé ma direction aux autochtones croisés. A de nombreuses reprises il m'est arrivé de me demander, plusieurs centaines de mètres après avoir reçu des informations: "tout droit comment?".

    "Dans les repas le meilleur n'est pas toujours le goût des plâts mais le fait de savourer la présence des autres. Même le partage de quelques tartines implique la commensalité, une célébration du lien, une culmination festive et paisible du lien social."

    Sur le chemin, les meilleurs souvenirs de repas ne sont pas dus aux qualités gustatives mais à l'ambiance du lieu, au contexte dans lequel il a été pris, aux personnes qui l'ont partagé ou préparé...

    "Le marcheur est un artiste des occasions."

    Le marcheur prend son temps, il prend le temps. Il vit pleinement l'instant présent et lui sourit en l'acceptant comme un cadeau.

    "Ce qui importe ce n'est pas le chemin mais ce que le marcheur en fait."

    Finalement, il en est de même de la vie. La question du sens que l'on donne est toujours primordiale. Quelles traces le marcheur décide de laisser sur le chemin? D'autant plus importante pour le pèlerin...

    "Marcher c'est retrouver son chemin."

    Quand on marche, le chemin n'est pas tant extérieur, qu'intérieur. Nombreux sont les pèlerins qui sont partis sur le chemin, le coeur et la mine tristes et qui, à leur retour, sont transformés de paix et de joie.

    "Tout chemin est d'abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre enfin la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi."

     

     

    Si vous aimez la marche, que ce soit d'aller à votre travail à pied, de faire votre promenade le weekend, de partir en randonnées ou de parcourir les grands chemins de pèlerinage, je vous conseille vivement le livre de David Le Breton.

    David Le Breton

     

    David Le Breton est né le 26 octobre 1953. Il est professeur en sociologie à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut universitaire de France et du laboratoire URA-CNRS "Cultures et société en Europe". Il est l'auteur, entre autres, de : Du silence, La saveur du monde (chez Métailié), Marcher pour s'en sortir (chez Eres)

     

     

    Merci David Le Breton pour vos mots qui viennent dessiner ce très beau chemin de pensées et de papier : Marcher. Éloge des chemins et de la lenteur.


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    Extrait de : Si j'étais ton chemin

     

    Ces magnifiques mots d'Yves Duteil, extraits de sa chanson "Si j'étais ton chemin", ont été choisis par les responsables du projet "Le Banc du Pèlerin" pour être inscrits sur la plaque du banc parrainé. Quelques amoureux des chemins ont décidé de profiter de la proposition de la Cité des sciences et de l'industrie, pour tenter de mettre un peu de magie du chemin, d'espoir, de spiritualité, de poésie ... dans notre monde.

    A l'occasion de la mise en place d'un nouveau jardin devant la Cité des sciences et de l'industrie, Universcience a décidé de proposer le parrainage d'arbres et de bancs en échange d'une plaque mentionnant le nom des parrains et une phrase au choix, d'avantages fiscaux sur les dons, d'avantages sur les entrée à la Cité et au Palais...etc. Nos amis du chemin ont donc décidé de créer un Mécénat du Banc du Pèlerin pour essayer de récolter les fonds leur permettant de parrainer un banc sur lequel serait inscrit:

     

    Le Banc du Pèlerin

    A tous ceux dont l'histoire t'a mené jusque là
    Et pour ceux qui suivront la trace de tes pas
    Yves Duteil

     

    Dans notre société où on entend tous les jours parler de malheurs, de soucis économiques, de crises, de mort... je trouve ce projet positif car il est plein d'espoir... Qui sait ce que ces mots d'Yves Duteil inspireront à la personne qui s'asseyera sur ce banc et qui les lira? Qui sait le sens qu'ils auront pour ce monsieur sexagénère qui viendra lire le journal ici? Qui sait le plaisir qu'ils procureront au pèlerin de Compostelle qui commence la via Turonesis et passera devant ce banc? Qui sait...?

    Si cette phrase aura du sens dans la vie d'au moins une personne, alors ça aura vallut le coup d'apporter sa pierre au projet.

     

    Si vous désirez en savoir plus sur:
    le projet,
    les avantages que vous aurez en tant que donateurs,
    l'utilisation de l'argent récolté au profit des personnes à déficience visuelle,
    le soutien et l'accord d'Yves Duteil,
    Le soutien de nombreux auteurs et acteurs des chemins...

    Rendez-vous sur le blog du Banc du Pèlerin.

     

     Merci d'avance pour eux.

     

    A bientôt pour, je l'espère, de bonnes nouvelles du livre "Au détour du chemin..."

    Amitiés jacquaires.

    Hub

     

     


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