• J'ai essayé...

    En rentrant de mon périple jacquaire de plusieurs mois à marcher sur les chemins de France et d’Espagne, je me suis dit que le défi allait être d’essayer de projeter un peu de la philosophie du chemin dans le quotidien. Cela s’avère plus compliqué que je ne le pensais… L’objet de l’article du jour n’est pas l’esprit du chemin dans le quotidien, mais l’esprit du chemin au volant d’une voiture…

    C’est ce que j’ai voulu essayer tant bien que mal durant un périple de plusieurs semaines.

     

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  • Faire le chemin autrement...Lors de mon dernier séjour à Taizé, parmi tous les jeunes présents, j'ai rencontré une jeune fille de 23 ans qui venait de Corée du Sud. Elle était en Europe pour la première fois, passait quelques jours à Taizé avant de se rendre à St-Jean-Pied-de-Port d'où elle comptait commencer un pèlerinage de 35 jours vers Santiago de Compostella. Un jour, elle confia à l'ami avec qui j'étais venu, que son train repassait à Paris où un changement de gare était prévu. Hors, elle était inquiète à l'idée de prendre le métro parisien toute seule.

    Nous lui avons proposé de la ramener chez nous, où elle a pu vivre l'expérience d'un dîner dans une famille française. Avant de l'accompagner à Paris, je lui ai demandé si elle souhaitait s'aider d'un bâton pour la marche. Elle pensait s'en acheter un sur place, stick de randonnée sans âme ni odeur... Après lui avoir demandé si elle ne préfèrerai pas tenir en sa main du bois, plutôt qu'une mousse synthétique, sentir un matériau qui fut vivant dans le prolongement de son bras, je lui ai offert le bâton qui m'a accompagné en 2013. Ce bâton qui a traversé la Bourgogne et rejoint l'Italie en passant les Alpes. Ce bâton qui fut un guide dans les chemins gorgés par les crues des fortes pluies du printemps 2013. Cet appui qui m'aidait à tenir debout sur les neiges gelées du Pas de la Coche. Cette branche de noisetier rouge, si légère, qui est sûrement arrivée à Compostelle il y a peu de temps et qui repose maintenant en Galice... Ne pouvant l'emporter dans l'avion avec elle, j'imagine mon bâton sur les plages de Fisterra, ou déposé dans une église, dans l'entrée d'une auberge de pèlerin, à Compostelle, dans les bois contre un chêne majestueux... peut être qu'il commence un nouveau chemin, dans les mains d'un heureux pèlerin...

    C'était beau de voir l'émotion de cette jeune sud-coréenne, serrant le morceau de bois contre elle avec beaucoup de douceur et de respect. Une autre manière de continuer mon chemin...


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